Le Mans Métropole, le bon choix pour se (ré)inventer
Les différents services et outils pour accéder à l’emploi
Un accompagnement sur-mesure pour créer ou implanter votre entreprise dans Le Mans Métropole
Des contacts et outils pour vous aider à développer votre activité
Bien vivre ses années d’études dans la Métropole du Mans
L’essentiel de la vie économique de Le Mans Métropole
Des interlocuteur·rices à votre service pour vous accompagner dans la réussite de votre projet économique
ACTUALITÉS ÉCONOMIQUES
Le Mans Métropole rayonne pour ses grandes filières économiques que sont l’industrie, le tertiaire avec la banque-assurance, l’automobile ou encore l’acoustique.
Plus discrète et néanmoins dynamique, la filière équine mancelle participe activement à la dynamique économique locale. A côté de l’excellence et de l’attractivité nationale et internationale du Pôle Européen du Cheval c’est tout un écosystème qui travaille dans les différentes familles de cette filière : centres équestres, cavaliers, entraineurs, organisateurs de courses, éleveurs, prestataires de services et industriels et artisans du marché équin.
D’après le Conseil Equides Pays de la Loire, Le Mans Métropole possède un réel ancrage dans la filière équine, avec 131 acteurs de la filière en activité, soit 17% de l’effectif des acteurs de la filière équine en Sarthe.
En 2018, l’IFCE (Institut Français du Cheval et de l’Equitation) plaçait la Sarthe au 3ème rang des éleveurs de la région Pays de la Loire devant la Mayenne et la Vendée, représentant 20% des élevages régionaux. Toujours d’après l’Ifce, l’activité des paris a rapporté en Sarthe 43,1 millions d’euros d’enjeux via le PMU, et 926 690 euros directement sur les Hippodromes sarthois.
Hors fournisseurs, les 534 salariés de la filière équestre sarthoise (élevage, courses, cavaliers, paris) pèsent pour 22% de l’effectif régional de la filière. L’impact économique de la filière est donc bien réel.
Aperçu de ce marché à travers quatre entreprises du secteur installées sur Le Mans Métropole :
Le Pôle Européen du Cheval, dirigé par Philippe ROSSI est un pilier local, la locomotive de la filière. Les 3 millions d’euros de chiffre d’affaires générés par l’activité annuelle du Pôle sont réinjectés en partie chaque année dans l’économie locale pour des investissements en continu.
« Nous développons tout le temps, nous cherchons des solutions, des améliorations, comme récemment des logements supplémentaires. Notre gros projet en cours est de mettre en place avec 13 agriculteurs locaux une unité de méthanisation nous permettant de fabriquer notre propre biogaz provenant de notre fumier de cheval ainsi que les effluents des structures agricoles pour se raccorder au réseau de Le Mans Métropole ».
L’attractivité internationale du Pôle Européen du Cheval est un atout pour le territoire. Les compétitions équestres nationales et internationales occupent le Pôle 37 week-ends par an pour des concours hippiques, du dressage, ou encore du horseball. Cela signifie l’accueil de 50 000 engagés toutes disciplines confondues chaque année hors accompagnants.
« Avec le développement de l’offre B2B sur notre site pour des séminaires, le Pôle Européen du Cheval emploie aujourd’hui une trentaine de salariés à temps plein, complétée par des contrats courts pendant les week-ends de compétition. En sus de l’activité propre au Pôle, une vingtaine de boutiques sont présentes sur place générant elles aussi leur propre Chiffre d’affaires, avec également 2 restaurants, et de la location de logements pour accueillir des compétiteurs et visiteurs les week-ends et des entreprises en semaine pour des séminaires », précise Philippe ROSSI.
En attirant ces visiteurs régionaux, nationaux et étrangers, le Pôle Européen permet au territoire de profiter de retombées touristiques liées aux séjours longs. « Nous travaillons beaucoup avec des prestataires de services locaux ; le maillage local est dense et d’autres entreprises comme par exemple la société textile Harcour, fabricant de vêtements spécialisés, font partie des acteurs de la filière équine qui participent également à l’attractivité nationale du territoire ».
Jean-Yves CAMENEN est un témoin privilégié de la filière équine au Mans. Entraineur et cavalier professionnel pendant près de 10 ans en tant que salarié, puis entrepreneur en France et à l’export, il a entrainé l’équipe égyptienne de Showjumping pendant 6 ans et dirigé l’association l’Unic pendant 15 ans. Aujourd’hui il dirige l’entreprise C2C créée il y a 3 ans au Mans.
Pour ce dirigeant, « l’activité équine et équestre mancelle est intense. La région du Mans dispose de nombreux centres équestres, d’activités de courses et le Pôle européen du cheval a dopé l’intérêt de la région pour les visiteurs et prospects extérieurs au territoire. La région du Mans est pour moi également très dynamique en terme de courses ».
Le Mans héberge en effet de nombreux professionnels du secteur. Forte de sa situation géographique parfaite, et une grande partie de l’activité équine nationale se déroulant dans l’Ouest, berceau de la production et de l’élevage, quelques entreprises et institutions s’y sont développées. L’Unic (Union Nationale Interprofessionnelle du Cheval) par exemple, créée dans l’après-guerre pour déclencher et faciliter les transactions de la filière équine à l’international (faciliter les relations commerciales entre producteurs français et leurs clients à l’étranger par la facilitation d’obtentions de visas, d’aide au montage de dossiers à l’export, d’aide aux contrôles sanitaires etc.), a déplacé son siège au Mans en 2008 pour cet avantage : être au cœur de l’activité, à proximité de tous les acteurs, et à 1H30 de Roissy par le TGV pour les nombreux déplacements à l’étranger.
Depuis l’arrêt de ses activités à l’Unic, Jean-Yves CAMENEN met à profit son expertise pour accompagner avec sa société C2C les cavaliers, éleveurs ou centres équestres qui souhaitent se développer ou faire des transactions sur des marchés internationaux à l’export ou à l’import. « La pratique équestre étant le 4ème sport olympique en France, notre pays est reconnu à l’étranger et apprécié pour la qualité de son organisation, pour son savoir-faire et pour la qualité des produits manufacturés (selle, vans) et vivants (chevaux). Les éleveurs ont par exemple aujourd’hui intérêt à privilégier ce marché international financièrement plus avantageux. Autre exemple de développement économique possible à l’international, l’accueil de jeunes étrangers en stage linguistique et sportif dans les centres équestres se développe beaucoup dans les pays anglo-saxons mais encore peu en France alors que les chinois sont friands de ce genre d’offre ».
C2C conseille et accompagne donc le développement à l’export des activités liées à la filière équine (notamment les chevaux de sport destinés aux concours hippiques).
« Nous pouvons aussi vendre, à la demande, des projets clés en mains comme nous l’avons fait dernièrement pour la Chine en leur vendant un spectacle équestre complet. A l’inverse nous facilitons également et organisons la venue en France de prospects pour nos clients en leur offrant un package complet. Les supports numériques sont utiles mais ont leur limite, le contact humain et physique reste encore essentiel dans la transaction de produits vivants comme les chevaux.
Aujourd’hui C2C a des fortes relations commerciales en Asie (Chine, Corée et Japon) et en Amérique du Sud (Colombie). Le fort développement des classes moyennes en Chine s’intensifie et le développement de la filière équestre va s’intensifier tout autant pour répondre à une demande de plus en plus forte. La Colombie quant à elle, très demandeuse et consommatrice de génétique en chevaux de sport, est cliente du marché français depuis l’après-guerre déjà. L’Europe et principalement la France sont à la pointe de la génétique en chevaux de sport. Nous aidons la Colombie à développer sa production avec des produits plus affinés grâce à notre savoir-faire en génétique, et nous accompagnons la Colombie dans son objectif de pénétrer le marché nord-américain avec ses produits », Jean-Yves CAMENEN.
Créée en SARTHE en 2008 par Antoine CORONA, AC CONCEPTS est une TPE à taille humaine au service des professionnels du cheval : maréchaux et vétérinaires. Antoine CORONA exerce en fait 2 activités car il est avant tout maréchal ferrant.
« Ma première activité est celle de maréchal ferrant que je pratique depuis 30 ans en Sarthe. J’ai créé ensuite l’entreprise « AC CONCEPTS », activité complémentaire à mon 1er métier. AC CONCEPTS conçoit et fabrique des fers à cheval en aluminium, principalement pour répondre aux besoins orthopédiques et sportifs des chevaux de compétition mais également de loisir » .
L’entreprise a connu une croissance régulière qui repart à la hausse en 2019 après s’être stabilisée pendant quelques années. Elle emploie aujourd’hui 5 personnes à temps plein.
AC CONCEPTS vend à des clients principalement localisés en Europe, en France bien-sûr, mais aussi aux Etats-Unis et dans les pays du Golfe (Emirats), nos produits haut de gamme se vendant bien là où se trouvent les chevaux « performants » avec le concours des cliniques vétérinaires qui ont des exigences de qualité.
L’activité de maréchalerie emploie quant à elle 5 personnes dont 2 apprentis et s’adresse aux chevaux de selle pratiquant les disciplines olympiques comme le CSO, le concours complet…, aux cliniques, un peu aux chevaux de courses et également aux particuliers. Antoine CORONA gère cette activité artisanale avec l’aide efficace de Matthieu son bras droit et consacre une bonne partie de son temps à AC CONCEPTS, c’est-à-dire au développement des produits et des marchés à un rythme soutenu, imposé par le coté international des activités.
« Mon activité de maréchal constitue mon laboratoire et stimule ma créativité au quotidien ! »
Ces 2 activités basées à Ruaudin génèrent un CA annuel de + d’1,5 million d’Euros dont 65% à l’export ; la part de ces activités réalisée sur le territoire de Le Mans Métropole est donc assez faible.
En parallèle de ces 2 activités, l’entreprise investit pour se diversifier. « Nous avons installé 4 stalles sur notre site pour pouvoir y accueillir des chevaux clients venus se faire ferrer. Nous organisons également pour les vétérinaires et maréchaux ferrants des formations générales et thématiques avec des intervenants souvent internationaux.
Notre secteur d’activité doit également prendre le virage du numérique et nous investissons du temps et de l’argent depuis 2 ans dans la création d‘une plateforme destinée à faciliter les échanges entre vétérinaires et maréchaux ferrants pour la partie orthopédique des soins du cheval. Notre credo : le suivi du cheval athlète, comme pour tout athlète de haut niveau, passe par la synergie entre ces 2 professions qui doivent absolument réussir à travailler ensemble, en temps réel… C’est l’objet de cette plateforme appelée « HIPPOTYPOSE » qui verra le jour au printemps 2020 !
Antoine CORONA pose un regard positif sur le marché local « La spécificité de la région Pays de la Loire c’est qu’il y a beaucoup de chevaux et beaucoup de domaines différents liés au cheval qui travaillent sans se croiser. Notre territoire compte notamment de belles écuries de purs sangs et des cavaliers de haut niveau et aussi de belles cliniques vétérinaires comme celle du Grand Renaud du Dr BUSSY à Saint Saturnin …
Le grand acteur de la filière cheval au Mans c’est évidemment le Boulerie Jump ou Pôle Européen du Cheval. Pour nous c’est extra, ça stimule le secteur et c’est très positif ».
Enfin autre acteur local à destination du marché équin, de type industriel, le laboratoire vétérinaire Certivet qui investit en ce moment près d’un million d’euros dans la construction de son nouveau bâtiment au Mans.
La société de fabrication et distribution de produits en santé animale créée et gérée par Pascal BONHOMMET connait une forte croissance à 2 chiffres depuis 4 ans. En parallèle de son cœur d’expertise basé sur la santé équine depuis 8 ans, le laboratoire développe aussi depuis peu des produits phytosanitaires pour animaux domestiques et une activité à l’export en croissance.
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