Ils témoignent ...
Témoignage de Jean Macé, Pharmacien au Mans
J’ai choisi d’exercer au Mans pour la proximité familiale avec la Normandie.
L’avantage du Mans c’est que c’est une assez grande ville pour s’y installer à 2 pharmaciens.
J’ai fait mes études à Caen (10 ans) et Alençon (8 ans). Je souhaitais m’installer dans une ville qui offre des opportunités professionnelles, tout en en pouvant revenir à une agglomération à taille humaine, avec tous les services à proximité ainsi qu’une offre culturelle dynamique. L’anonymat y est relatif mais plus qu’à la campagne ! Et j’apprécie beaucoup de pouvoir vivre à proximité de mon lieu de travail.
J’ai déplacé la pharmacie pour plus de visibilité commerciale et des locaux qui correspondent mieux aux évolutions de nos exercices professionnels : de plein pied, suffisamment spacieux pour avoir plusieurs salles, pour essaie orthopédie, salle de vaccination et entretien.
Je partais avec un énorme a priori sur Le Mans du style « c’est une ville communiste »…En tant que chef d’entreprise c’est une décision délicate et pas forcément facile à vivre.
En fait, c’est vachement bien ! Il fait plus chaud, un peu plus beau, on a un très bon ensoleillement. La ville est agréable et pas si moche. Les maisons sont sympas, j’aime bien l’architecture, ça donne du cachet à la ville.
Il y a aussi l’Arche de la nature, la Sarthe, et plein de zoos. C’est très rapidement la campagne, il y a du théâtre, plein d’activités pour les enfants ; je fais même du cirque ! Et il y a un vrai centre-ville.
Coté scolarité il y a l’embarras du choix. Mes enfants sont super bien à l’école. Il y a un embarras du choix au niveau des activités extra-scolaires. Rien qu’en 7 ans la ville a changé et cela fait seulement 6 ans que j’y habite.
Mon fils est né au Mans et la maternité est top. Très bien placé avec le TGV. Je gagne une heure et demi par rapport à Caen pour aller en vacances ! Et pour aller à Paris aussi et visiter les Châteaux de la Loire, Le Mans est près de tout : Tours, Vendée, Rennes, Bretagne, Saint-Malo…Au milieu de tout. Je vais au ski en train avec un direct Bourg saint Maurice. Si besoin d’un weekend culturel à la mer c’est facile d’aller à Bordeaux.
Dans mon quartier, ce sont des citadins très sympas. Il y a des retraités, des cheminots, des employés de Renault, c’est une douce vie de village. J’ai été agréablement surpris.
J’ai passé mes premières années la tête dans le guidon. A l’époque la CPTS n’existait pas. Y adhérer m’a permis d’avoir un réseau professionnel à l’échelle de l’agglo qui dépasse mes contacts courants avec les professionnels de mon quartier. Même à l’école des enfants, je rencontre plein de gens. Les gens ici sont ouverts. Et j’ai toujours bien aimé les rillettes ! Pour un normand, c’est important ! Ca pèse lourd ! Ici il y a un terroir !
Je ne suis pas passionné de bagnoles mais j’avoue que je trouve cela plutôt classe quand les belles voitures sont là. Lors des 24 h c’est toute la ville qui est en fête ! Et puis c’est un rayonnement. Ca brasse des touristes, c’est hyper important. Le circuit est un creuset d’innovation technique. C’est important pour les conjoints, souvent cadres. Il y a un dense tissu industriel.
C’est la CPAM qui m’a parlé de la CPTS via l’information publique. Ce qui m’a donné envie d’y aller c’est le projet télémédecine. Je voulais être moteur dans le changement de pratique et que ce soit valable. La CPTS m’intéressait car je voulais connaitre les évolutions professionnelles, au niveau de l’agglo et m’ouvrir à d’autres horizons. Ça m’ouvre, je parle avec des infirmiers, des médecins…
Participer à l’animation de la CPTS c’est aussi participer à la vie de la ville. Je suis à fond dans mon métier car au final, si on veut que les choses changent comme on le veut il vaut mieux être dans le train, et surtout la locomotive !
Je suis donc content de mon installation au Mans.
